Et il a eu un an

Ça a commencé dans la journée du 28 décembre : le jeu du "Il y a un an, à cette heure-ci, on..."
... j'avais mes premières vraies contractions.
... on quittait notre appartement en se disant qu'au retour, on serait trois.
... on entrait dans la clinique, par la porte des urgences.
... on m'emmenait au bloc.
... il naissait, enfin.

J'ai le cœur empli d'un émerveillement incrédule. Un an déjà depuis cette rencontre ? Un an pour ce petit bout d'homme qui n'en finit pas de grandir, d'apprendre, d'évoluer. Un an qu'il a bouleversé notre vie (et autant cela me paraît avoir passé vite, autant mon existence d'avant, mon existence sans lui, me paraît loin, loin, loin...).

On a fêté ça en famille, le jour J tombant un samedi pendant mes congés. Tout n'était sans doute pas parfait : une partie de la famille manquait pour cause de maladie (la sœur de Glenn, son compagnon et leur fille), d'autres convives souffraient encore de la gastro de Noël que nous avons gaiement partagée (l'hippocampe a été le patient zéro : les bébés font de formidables vecteurs de contamination) et je me suis mis la barre trop haut avec le menu (tout ça pour rater mon number cake, c'était bien la peine !). Mais l'hippocampe s'est régalé avec ses boulettes de poulet, ses makis végétariens et son banana bread en dessert. Il a été gâté mais pas trop, et entouré comme peut l'être le premier né d'une génération. Bref, je crois qu'on a passé dans l'ensemble une bonne journée...

Et voilà, c'est fait : il a eu un an. Je replonge dans les toutes premières photos et je reste ébahie de le redécouvrir si petit. Il a changé, mon bébé. Point encore trop de cheveux (ces cheveux blond-roux dont sa grand-mère raffole), des yeux qui décidément resteront bleus, un sourire plein de dents (dont déjà une un peu cassée dans une chute...). Des pieds sur lesquels il se juche à la première occasion et qui esquissent des pas le long des meubles. Des petits doigts qui pointent tout, tout le temps.
Et je continue d'aimer le voir grandir, de voir augmenter nos interactions, de le voir découvrir de plus en plus le monde qui nous entoure.

C'est mon premier anniversaire de maman et je me sens bien plus sereine qu'il y a un an, moi qui avais tant peur de me tromper, moi qui redoutais de faire les mauvais choix.
Si c'était à refaire, je crois que je referais tout pareil, l'angoisse en moins.

Alors joyeux anniversaire à toi et à nous, mon hippocampe. Je suis tellement heureuse de t'accompagner dans la formidable aventure de ton enfance.

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