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Affichage des articles du novembre, 2020

Naissance d'une axolotl (partie 2)

 La première partie de mon récit s'arrêtait vers 4h du matin, alors que j'attendais avec impatience d'échapper à la position imposée par le monitoring... À son retour, la sage-femme m'apprend hélas qu'il n'est pas question d'arrêter le monitoring : il y a trop de ralentissements ou de pertes de signal. Je vais devoir le garder jusqu'à la fin. Elle accepte néanmoins que je ne reste pas allongée et on cherche donc la position qui conciliera le mieux les contraintes du monitoring et mes besoins. Ce sera debout, de nouveau suspendue à Glenn, et appuyée au lit pour me reposer entre chaque contraction. J'ai chaud, très chaud, et je réclame souvent des gants mouillés d'eau froide pour ma nuque et mon front. Changement de garde : la sage-femme de jour se présente, tout aussi gentille et encourageante. Elle a lu d'emblée notre projet de naissance, ce qui nous met en confiance. Mon col est dilaté à 7. J'ai l'impression d'avoir t

Naissance d'une axolotl (partie 1)

Voilà longtemps que cet article hante mes brouillons... L'axolotl a trois mois aujourd'hui : il est temps de vous livrer enfin sa naissance, comme promis.   Mardi 4 août , un peu plus de deux semaines avant la DPA, je passe la journée chez mes parents avec l'hippocampe et ma sœur. Sortie piscine et cueillette sont au programme. Je me sens en forme, même si depuis quelques jours j'ai parfois des épisodes de contractions non douloureuses. J'insiste néanmoins pour organiser une séance photo avec ma sœur. Je souhaite immortaliser encore une fois mon beau ventre rond. Ce soir-là, je murmure à l'axolotl : c'est bon, on est prêtes, tu peux venir quand tu veux. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la coquine m'a prise au mot. Mercredi 5 août, minuit et demi . J'ai beaucoup de mal à m'endormir, comme souvent en cette fin de grossesse. Les pleurs de l'hippocampe me sortent de la somnolence dans laquelle je me suis enfin plongée. Je me lève pén

Le tourbillon

Ces derniers mois, j'ai été prise dans un tourbillon. Que dis-je, ces derniers mois ? C'est toute l'année qui a été ainsi, depuis le début. Cette année 2020 nous aura tous profondément bouleversés, à plus d'un titre. Mais moi je dois avouer que je fais partie des chanceux. Ceux qui regardent le monde sombrer avec effroi, certes, mais sans trop en souffrir. Ceux qui n'ont perdu personne... Au contraire, même. À ma petite échelle les bouleversements de 2020 sont porteurs d'avenir. C'est bien simple : si j'avais fait une liste "Avant mes 30 ans, j'aimerais...", les items les plus importants auraient été cochés (après, on est bien d'accord : JAMAIS je n'ai souhaité vivre une pandémie). Ainsi en ce qui concerne ma reconversion , un choix réfléchi pour tâcher de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Les concours se sont déroulés dans des conditions particulières : pour l'écrit du concours interne, je sortais